samedi 20 juin 2009

TI BARRA BARKA !


Ceci est l’énoncé du 3ème problème de l’épreuve des mathématiques proposée aujourd’hui aux élèves désireux rejoindre nos écoles préparatoires pilotes !
Lisez bien ceci ! ِcherchez la FAUTE ?
المسألة رقم 3
"قرّرت شركة فلاحيّة توسيع نشاطها في مجال تربية الأبقار وتحويل الحليب،
فاشترت قطعة أرض مستطيلة الشّكل قيس محيطها 360م وقيس طولها 2/3 قيس عرضها وذلك بحساب 2،400 د المتر المربع الواحد. ...

Entre l’erreur et la faute, il y a une très large différence.
Cette différence est d’ordre conceptuel, épistémologique et même éthique !
Ne dit- on pas que : "L’erreur est inhérente à l’esprit humain."
Ça c’est vrai, c’est acceptable, c’est même évident et la réalité de la classe ou de la vie tout court en est la preuve irréfutable de ce fait ! Cette réalité qu’on découvre clairement avec les didactiques des disciplines qui mettent toute pratique pédagogique et tout enseignement à l’épreuve de la réalité concrète ! Michel FABRE, dans son ouvrage intitulé "BACHLARD éducateur ", disait que : "Penser, c’est se tromper et corriger ses erreurs." Donc, l’erreur est acceptée mais seulement dans les situations d’enseignement- apprentissage qu’elles soient des situations scolaires ou sociales ou autres. L’erreur doit être même le pivot central du projet didactique.
Mais, et comme c’est le cas aujourd’hui, dans une situation d’évaluation et dans le cadre d’un concours à l’échelle nationale pour l’entrée aux écoles préparatoires pilotes, il est inconcevable et ça ne relève d’aucune logique pédagogique de rencontrer de telles « FAUTES ». Ce qui c’est passé relève de la faute et non de l’erreur, et la faute devient un préjudice qui sollicite non pas la nomination ou le jugement des coupables car ce n’est pas le plus important à mes yeux, mais plutôt ce dont on a besoin c’est du courage, de l’audace et de l’aisance d’esprit à en parler et en discuter, non pas entre voisins ou amis ou collègues mais entre citoyens.
Aujourd’hui, j’ai vu des parents d’élèves furieux, au paroxysme de la colère.
Aujourd’hui, j’ai vu des élèves en larmes frustrés qui se culpabilisent, qui doutent, qui sont déstabilisés où leur confiance est ébranlée à cause d’une faute dont ils ne sont pas prêts à oublier !
Aujourd’hui, j’ai vu toutes les réactions possibles, mais jamais je ne croyais entendre une personne qui disait : "TI BARRA BARKA !ech fiha lihkaya" (laissez tomber ça n’a aucune importance !), alors qu’est- ce qui a de plus d’importance que l’éducation et l’équilibre de nos enfants et de nos élèves ? Et qu’est- ce qui a de plus d’importance que de faire les choses dans les règles du respect de notre travail et de nos charges?
Je tiens ici à valider la thèse qui dit que parmi les causes de notre sous développement il y a nos systèmes éducatifs, l’éducation qu’on réserve à nos enfants en les imprégnant par exemple d’une nonchalance maladive, …

voici enfin l'énoncé de la totalité du problème:




jeudi 18 juin 2009

Aux amoureux des SAVOIRS



Pour moi ceci sont les aspects du comportement au quotidien et non pendant les épreuves scolaires seulement car la vie nous propose les épreuves les plus délicieuses !



à Bayrem

jeudi 4 juin 2009

Femme fragile ou fragilisée ?

En lisant ce poste de « Mon Assir » je me suis rappelée un proverbe qui dit : " finnehar debba wa fillil chebba !" C’est-à-dire que la meilleure des femmes est celle qui soit pendant la journée l’animal de toutes les corvées et la nuit la belle et raffinée compagne au lit prête toujours à rassasier les envies interminables de son maître mari. Comme si il n’a rien à partagé avec elle que ce corps à corps.

Une femme, une fois mariée et surtout ayant la charge des enfants et du foyer, qu’elle travaille ou qu’elle ne travaille pas, ses responsabilités sont aussi variées, aussi pénibles et aussi assujettissantes mais que nous les femmes on arrive à supporter que ce soit par amour ou par stupidité le fait est là ! Ce fait qu’on peut résumer comme suit : “ Des maris réconfortés dans la distribution sociale des rôles, entre hommes et femmes, ne se dérangent pas la conscience pour faire évoluer des notions et des concepts culturelles séculaires.”

Alors, que font les femmes ? Seules avec leurs maris, elles se débrouillent tant bien que mal pour faire marcher le train train du quotidien ! Mais ce qui reste à débloquer chez elles, quelque soit sa mentalité et ses convictions, c’est de les convaincre que ce qu’elles vivent chez elles avec leur maris ne fait pas partie de la vie privée mais au contraire il fait partie des symptômes d’un malaise social qu’il faut travailler pour retrouver un certain équilibre autour d’une partialité et équité à construire. Ce travail n’est possible qu’avec l’éducation, le débat social, l’engagement, le courage de dire haut et fort: “J’en ai assez !”

Mais ce qui m’a aussi incité à réagir c’est l’article qui va suivre, écrit par Hechmi KHALLADI, paru le 27 février 2009 dans le journal “LE TEMPS” un article qui m’a branché jusqu’à la fin pour m’exploser dans la figure avec une interrogation à la fin qui m’a figer l’esprit ! À qui je veux bien rétorquer ma pensée: “ Je pense que, au contraire les femmes ont beaucoup évoluées et sont de conditions brimées et asservies mais prêtent à assumer le présent et le futur avec rigueur et ténacité ce qui n’est pas le cas des hommes ! alors, dire qu’elles sont devenues « fragile » revient à les rabaisser selon la vision « des maîtres ».

Bonne lecture :

Posté le vendredi 27 février 2009 |


La femme active, quand elle est mère, est exposée à une double fatigue : elle s'épuise sur le lieu du travail et doit s'exténuer davantage une fois rentrée au foyer. C'est que la maternité est devenue une tâche très pénible et difficile à supporter par la majorité des femmes qui se trouvent souvent entre le marteau et l'enclume :

s'acquitter des obligations professionnelles et accomplir les tâches domestiques. Il faut beaucoup d'effort, de patience et d'abnégation de la part d'une mère de famille pour parvenir à assurer un certain équilibre entre ces différents rôles qu'elle doit jouer dans la famille et dans la société. Une équation d'autant plus difficile à résoudre que plusieurs cas d'épuisement et de stress peuvent se manifester chez ces femmes-mères.
Chaque soir, après une longue journée de travail, la femme-mère rentre fatiguée. Souvent, c'est elle qui doit ramasser, chemin faisant, les gosses à la crèche ou à la garderie, parce que Monsieur n'a pas de temps ou rentre un peu tard, après avoir passé au café ou au bar en compagnie de collègues ou d'amis, histoire d'oublier pour quelques moments le stress du travail. Entre-temps, c'est la mère qui s'occupe de tout au foyer : voici le bébé à changer, le cadet qui a mal à la tête qu'il faut soigner, l'aîné qu'il faut aider à faire ses devoirs, les chambres laissées le matin en désordre qu'il faut ranger, la poubelle qu'il faut sortir à une heure fixe, le dîner à préparer, le bébé à faire manger et à mettre au lit... Une vraie corvée quotidienne à laquelle est soumise une femme, surtout quand elle n'est pas aidée par son mari. Si certaines femmes supportent tant bien que mal de telles besognes et les font de bon cœur et avec un certain plaisir, d'autres, au contraire, ne tiennent pas le coup et finissent par craquer. C'est un rythme infernal qui ne laisse pas ces femmes-mères à s'adonner à leurs loisirs pour jouir de moments de soulagement et de plaisir et prendre son temps et s'accorder un peu de repos. Même si certaines mères s'y résignent dans le but d'assurer le bonheur et le bien-être de la famille, la maternité peut exposer certaines femmes à l'épuisement, au surmenage physique et intellectuel. Il est temps de reconnaître que le fait d'être mère est en soi un métier très fatigant, quoique non rémunéré, et qui peut mener certaines mères à la déception et au burn-out (ce concept est de plus en plus utilisé pour les personnes engagées dans des activités où elles se donnent aux autres sans retenue, comme les infirmières et les mères de famille). Le secours du mari dans ce cas est indispensable : un mari peut faire beaucoup de choses à la maison. A défaut d'assistance, il suffirait de temps en temps d'une reconnaissance ou d'une récompense de la part des hommes pour ce travail accompli et ces sacrifices faits par la femme-mère. Mais, que dire des hommes qui laissent leurs femmes exécuter des travaux essentiellement et strictement destinés aux hommes ?

Femmes au foyer ou au travail : même stress
Cependant, on peut dire que le syndrome d'épuisement maternel concerne autant, si ce n'est plus, les mères au foyer que celles qui exercent une activité professionnelle en dehors de la maison. Il y a pas mal de femmes chez nous qui ne travaillent pas à l'extérieur et dont la seule occupation est centrée sur les tâches domestiques. Ces femmes sont également exposées à l'épuisement causé non seulement par l'accomplissement des travaux ménagers interminables, mais aussi de la routine et de la monotonie de la vie menée par ces femmes : le linge à laver, à repasser, les courses, le ménage, les repas à préparer, les enfants à amener à l'école... A force de faire quotidiennement les mêmes gestes presque à la même heure, elles finissent par s'ennuyer et se mécontenter de leur train de vie qui ne change pas d'un iota. La majorité de ces femmes recourent aux feuilletons télévisés pour compenser leur fatigue et vivre quelques moments de plaisir en admirant les héros et les héroïnes des séries turques, actuellement en vogue. Mais ces mères au foyer souffrent en outre d'un manque de reconnaissance de la part de leur conjoint et peut-être de la société tout entière qui les juge souvent en tant que femmes non-productives et donc insignifiantes. Il est vrai que les femmes actives dépensent plus d'énergie (à l'intérieur et à l'extérieur), ce qui les rend plus exposées au stress et à toutes sortes de traumatismes dus aux tracas domestiques et professionnels. Ces dernières trouvent toujours des difficultés à concilier leurs obligations familiales et professionnelles. Les mères au foyer ne sont pourtant pas épargnées des dépressions qui, à la longue, peuvent les atteindre, à cause des tracasseries incessantes des enfants, des scènes de ménage déclenchées par un mari peu compréhensif ou non coopératif.

Le travail à mi-temps, est-ce la solution ?
Les mères au foyer se lamentent sur leur sort, la situation de celles qui travaillent à l'extérieur n'est pas toujours enviable. D'après les témoignages qu'on a recueillis auprès des femmes au foyer et d'autres travaillant en dehors de la maison, il paraît qu'aucune des deux catégories ne semble s'en sortir mieux que l'autre. Les unes et les autres sont débordées, épuisées, déprimées et souvent confrontées aux mêmes frustrations dues au manque de temps, d'aide et d'argent, auquel il faut ajouter les besoins et les caprices des enfants sans cesse croissants et qu'il faut satisfaire coûte que coûte sans oublier la cherté de la vie, ce qui accentue le stress quotidien et attise les malentendus entre les conjoints. La loi relative au travail à temps partiel pour les femmes actives ne semble pas avoir du succès auprès de ces femmes; le nombre de femmes ayant accepté de travailler à mi-temps reste très réduit par rapport à la masse laborieuse féminine. Pourtant, ce régime a bien marché dans certains pays et fait l'objet d'une revendication syndicale chez d'autres, pour les avantages que la femme-mère pourrait en tirer, surtout que tuniZien gagné pourrait se consacrer à l'éducation des enfants qui ont vraiment besoin de la proximité maternelle pour leur épanouissement. Les raisons sont multiples. Les premiers arguments qu'elles avancent sont toujours d'ordre financier : il n'y a pas assez d'argent pour pouvoir joindre les deux bouts. D'autres femmes justifient leur refus au travail à temps partiel par les fonctions éminentes qu'elles occupent et qui nécessitent leur présence à plein temps. D'autres ont des justifications tout à fait personnelles. Si toutes les mères d'aujourd'hui, qu'elles soient au foyer ou au travail, ont de bonnes raisons d'être fatiguées et d'être insatisfaites de leur train de vie, cela nous permettrait, à juste titre, de glorifier nos mères et nos grands-mères qui ont dû endurer toutes les souffrances et toutes les misères pour avoir bien assumé leur état de maternité sans jamais se plaindre des vicissitudes du temps. Décidément, tout a l'air de changer, même le fait d'être mère ! Les nouvelles générations de femmes sont-elles si fragiles qu'elles supportent mal d'être à la fois femmes et mères ? Pourtant, la maternité est la source de tous les bonheurs !
voici le lien :Hechmi KHALLADI


mercredi 3 juin 2009

الحداثة المترددة، بقلم محمد الشرفي


عاش العالم العربي، في أواخر الخمسينات وأثناء الستّينات، نوعاً من التمزّق الناجم عن وجود خطابات سياسيّة متضاربة متناقضة؛ ففي الشرق، وتحديدا في بلدان الهلال الخصيب، كان حزب البعث مسيطراً سيطرة لا ينازعه فيها غيره، وفي مصر والمغرب العربي كان كل من جمال عبد الناصر وهواري بومدين والحبيب بورقيبة يتعادلون في الأهمّية ويتماثلون في عظمة الشأن ويتقاسمون صفات الزعامة. هؤلاء الأربعة: الحزب والقادة الثلاثة، كان لكل واحد منهم إستراتيجيته الخاصة وأسلوبه الذاتي، ولعلّه من المفيد أن نقارن اليوم بين نتائج هذه المحاولات الأربع.

كان حزب البعث، في بداياته، حزباً علمانياً حديثاً، وكانت هاتان السمتان واضحتيْن فيه، إذ تألّفت النواة المؤسسة له من مسيحيين ومسلمين يتعسّر عليهم الالتقاء والتآلف على أساس ديني، مما جعلهم يبلورون مشروعاً مستقلا عن العقائد خارجاً عن الديانات.
غير أنّ تحديث المجتمع كان بالنسبة إليه أمراً ثانوياً بالنظر إلى الهدف الأساسي المتمثل في توحيد العالم العربي، وكان الأنموذج المتردد في الأفواه والحاضر في الأذهان باستمرار هو أنموذج توحيد كل من إيطاليا وألمانيا في القرن التاسع عشر. لذلك بدا أنه بالإمكان ـ تعجيلاً ببلوغ الهدف المنشود ـ استعمال جميع الوسائل بما في ذلك الوسائل العسكرية وسيطرة الدولة الموحّدة. ولزم عن ذلك أن انصرف الجهد إلى القوى العسكرية، وبدل أن تنتشر تنظيمات المناضلين وتتعدد نوادي المثقّفين للنقاش، انصرف الجهد إلى تصفيف الكتائب المدرّعة يواجه بعضها بعضاً، ومن ثم كانت الانقلابات المتكرّرة، ثم الانفصال بين البعث السوري والبعث العراقي.
وعبثاً نحاول البحث عن أدنى اختلاف إيديولوجي حقيقي يفسر الخلاف بين هذين الشقّين. ولا يتأتّى لنا في الواقع فهْم الصراع بين هذين المعسكرين إلا إذا استحضرنا أنه لمّا كان الحلم المشترك هو إحياء العصر الذهبي العربي، فإنّ السوريين يرونه عصر بني أمية الذين كانت عاصمتهم دمشق، في حين يراه العراقيون عصر العباسيين الذين كانت عاصمتهم بغداد.

وهكذا لم تكن العروبة إلا واجهة زائفة تُردّ إلى قطرية ضيّقة ذات منزع توسّعي. أمّا الأنظمة فقد تزايد تسلّطها وعملت على إسكات أصوات منافسيها، الذين كان يحدوهم منزع توسّعي آخر وهم الأصوليون الإسلاميون. وللحد من تأثيرهم، جرت محاولة إرضاء الشرائح الاجتماعية التقليدية التي ينشطون في أوساطها، فكان أن تم وأد المشروع التحديثي. فالنظام السوري يتحالف مع التيار الإسلامي الراديكالي في إيران ومع حزب اللّه اللبناني؛ وفي العراق وصل الأمر إلى حد الادّعاء بأن ميشيل عفلق، الرئيس المؤسس للحزب وهو من أصل مسيحي، قد أسلم وهو على سرير الموت… حتى لا يموت وهو على هذه الحالة من "الخطيئة الأصلية". أمّا صدّام حسين فقد رسم غداة اجتياح الكويت عبارة "الله أكبر" على العلم العراقي.

ويمكن أن نخلص من ذلك إلى أنّ مشروع العلمانية والتحديث تمت التضحية به لفائدة مشروع الوحدة، الذي فشل، وأن الحزب لم يعد سوى ذكرى باهتة.
أمّا الرجال الثلاثة، عبد الناصر وبومدين وبورقيبة، فقد قام بينهم خلاف، صامت أحياناً وصريح في أغلب الأحيان. فإذا كانت مسائل جزئية فقط تفصل عبد الناصر عن بومدين، فإنّ الاختلاف بينهما معاً من ناحية وبين بورقيبة من ناحية أخرى كان عميقاً.

كان عبد الناصر خطيباً كبيراً ماهراً في تعبئة الجماهير، وكان رجلاً افتتنت به الجماهير لنزاهته ونظافة يديه. كما كان قائداً ذا نزعة تحديثية مخلصة، غير أنّ هذه النزعة كانت عنده مترددة، لأنها كانت ثانوية بالنظر إلى هدفين كبيرين لهما عنده الأولوية، وهما الوحدة العربية وتحرير فلسطين. ولمّا كان بلوغ هذين الهدفين يتطلّب تعبئة الشعب وإرضاء الرأي العام دون تهميش لأيّ جزء منه، فقد قاده سعيه للحصول على تأييد شعبي مكثّف إلى القيام بتنازلات كبيرة لفائدة الشريحة الاجتماعية التقليدية.
صحيح أنه قاوم الإخوان المسلمين، وذهب به الأمر إلى حد إعدام منظّرهم سيّد قطب، إلا أن تلك المقاومة لم تتّصل بجوهر المشكل، ولم تفضِ إلى أبعد مما أفضت إليه، باعتبار أنّ الصراع كان في حقيقة الأمر صراعاً دائراً بين "أخوة". فلمّا كانت العروبة والإسلام وجهين لإستراتيجية واحدة، هي الإستراتيجية القائمة على الهوية، فإنّ كلاّ من القوميين العرب والإخوان المسلمين مجرد أخوة، وإن تعادوا أحيانا. فلكي يمعن في مقاومة الإسلاميين الذين حاولوا اغتياله، تقرب عبد الناصر إلى علماء الدين، أي إلى الإسلام الرسمي الذي هو منجم الإسلام الشعبي المناضل؛ كما طوّر جامعة الأزهر (التي سيبلغ عدد طلبتها مائة ألف شخص سنة 1995)، وعطّل كل ما من شأنه أن يحرج الإسلاميين.

وهكذا، آلت حركة تحرّر المرأة، في عهد "الضباط الأحرار"، إلى الاختناق، وذلك على الرغم من أنها كانت الحركة الأقوى في العالم العربي سنة 1952. كذلك لم يُنجز شيء هام في اتجاه تقنين الحياة العائلية. ولئن ألغى عبد الناصر المحاكم الطائفية المهترئة سنة 1955(1)، فإنه أسند صلاحياتها إلى محاكم عادية يسيطر عليها قضاة مسلمون ذوو تكوين تقليدي، يطبّقون الشريعة الإسلامية كلما تعلّق الأمر بقضيةٍ يكون أحد أطرافها مسلماً، الأمر الذي جعل وضع الأقباط يتدهور بدل أن يتحسّن(2). ولم يكن هناك أيّ سعي لوضع خطة في تنظيم النسل خشية إغاظة علماء الأزهر. وفي الجملة، لئن لم يستطع عبد الناصر أن يحقق الوحدة العربية ولا تحرير فلسطين، فإنه لم يحقق أيضا تحديث المجتمع المصري. بل إن المجتمع المصري قد تقهقر خطوات عديدة إلى الوراء!

أمّا بومدين فقد كان له منهج سياسي أقرب ما يكون إلى منهج عبد الناصر، ولكن كانت له خصوصياته، إذ كان إضافة إلى منزعه العروبي نصيراً متحمساً للاشتراكية العلمية وللنضال ضد الإمبريالية. وكان يحلم بأن يرى بلاده تقوم بدور قيادة إفريقيا، بله إلى قيادة العالم الثالث كله! ولبلوغ تلك الغاية، كان لا بد في رأيه من أن تكون الجزائر قوّة وازنة، وأن يكون سكّانها أكثر عدداً مما كانوا عليه، وأن تكون أقوى من جيرانها. ومن ثمة كان رفضه كل سياسة في تحديد النسل، واختلاق مشكل الصحراء الغربية لإضعاف المغرب، ونسف مشروع الوحدة التونسية الليبية، تحسّباً من أن يدعم ذلك قدرات تونس.
وكان بومدين يعتقد، مثل عبد الناصر، أنّ المشاريع العظيمة تستوجب ضرورةً الإجماع الكلي، وهو ما أدّى به إلى القيام، على الرغم من منزعه التحديثي، بما يلزم لإرضاء الشريحة التقليدية من المجتمع. فقدّم هديّة لا تقدّر بثمن إلى رجال الدين بأن تخلّى لهم عن قطاع التربية، حيث واصل سياسة بن بلّة بالالتجاء إلى المتعاقدين المصريين بأعداد وفيرة. واغتنم عبد الناصر تلك الفرصة ليتخلّص مؤقّتا من الأصوليين الذين سيُدرّسون بالجزائر، وسيكونون إطارات "الجبهة الإسلامية للإنقاذ" و"الجماعات الإسلامية المسلّحة".

وبالتوازي مع ذلك، أنشأ بومدين عدداً من معاهد الدراسات الإسلامية التي انقطعت لتدريس الأفكار الأشدّ إغراقاً في التقليد. أمّا فيما يتعلق بحقوق العائلة، فإنه تردد حتى وفاته بين مشروع مدوّنة تهدف إلى تحديث البنى العائلية وتحرير المرأة، وبين مشروع تقليدي صارت الغلبة له في عهد الشاذلي بن جديد. ناهيك أنه في سنة 1991 قدّر الكثير من الناخبين أنه لا فرق بين مرشّحي "الجبهة الإسلامية للإنقاذ" ومرشّحي "جبهة التحرير"، وهو ما يفسر ارتفاع نسبة إمساك الناخبين عن التصويت.

وأمّا ثالث هؤلاء الرجال، الحبيب بورقيبة، فلم يكن، على الرغم من الشهرة الفائقة التي اصطنعت له، مناهضاً للإسلام ولا للعروبة، وكل ما في الأمر أنه كان ينظر إلى الزعماء العرب في ذلك العهد بشيء من الاحتقار. وتقوم المجازفة الكبيرة ـ ولكن المحسوبة ـ التي أقدم عليها سنة 1965 بأريحا، عندما دعا في خطابه التاريخي إلى التفاوض مع إسرائيل ـ وذلك في زمن كانت فيه القدس الشرقية والضفة الغربية وغزة عربيّة ـ شاهداً على صدق انتصاره للقضية الفلسطينية. ونتيجة لذلك تعرّض بورقيبة إلى سيل من الشتائم من قبل الرأي العام العربي، مدعوماً في ذلك من قادته، كما ترتّب على ذلك اهتزاز في الرأي العام التونسي. وفي ذلك ما يدل على أنه دفع الثمن غالياً في سبيل شعوره العربي الإسلامي أكثر مما دفع جل القادة العرب الآخرين.

كان عبد الناصر يرى أن الاستعمار سبب مآسينا، وأنه استغلنا وأذلنا وفرض علينا حدودا مصطنعة يقضي الواجب بإزالتها. ولبلوغ تلك الغاية، كان يلقي خطابات جياشة متغنيا بنخوة المواطنين وبشعورهم القومي لتعبئتهم ضد الإمبريالية. أما بورقيبة فلم يكن يُلهب إحساس أحد ولكنه كان يجلب اهتمام كل الناس. لقد كان يخاطب عقول المواطنين في هدوء ليفسر لهم أسباب تخلفنا، وهي أسباب لم تعد منذ الاستقلال كامنة إلا فينا. وكان يدل على السبل التي تمكّن من الخروج منه: واجب علينا أن نحرر نساءنا حتى يساهمن في بناء مجتمع جديد، فجاءت "مجلة الأحوال الشخصية"؛ وواجب علينا أن ننظم النسل حتى لا ينسف التكاثر الديمغرافي النمو الاقتصادي، فكانت المجهودات الجبارة التي بذلت في مجال التنظيم العائلي؛ وواجب علينا أن نفكّر في أسباب تأخرنا وأن ننقطع للعمل وأن نغير ذهنياتنا وهياكلنا الاجتماعية حتى نكون محدثين "فنلتحق بركب الحضارة". إنه تحليل تأسّس على النقد الذاتي أكثر مما استهدف نقد الآخرين. وتلك أهداف تبدو في ظاهرها متواضعة للغاية، ولكنها في آخر الأمر أهمّ من غيرها وأكثر قابلية للتحقق. وها هي تونس تجني اليوم ثمار تلك السياسة.

غير أنّ هذا الذي ذكّرنا به لا يمنع من القول إنّ بورقيبة كان مستبداً معجباً بنفسه، وأنه حكم بالحزب الواحد والتعذيب ومحكمة أمن الدولة، وأن هذا المسّ بالحريات العامة لم يكن مشروعاً ولا حتى مفيداً لسياسته.
لذلك فإنّ الحداثة التونسية، مع أنها كانت حداثة حقيقية، ظلّت بفعل تصرّف بورقيبة حداثة منقوصة نظراً لافتقارها إلى الديمقراطية. أمّا في البلدان العربية والإسلامية الأخرى، فإن تحديث الدولة والمجتمع لم تأخذه السلطات العمومية مأخذ الأولوية، لذلك كانت الحداثة فيها أقل استبطاناً مما هي في تونس.

مقتطف من الإسلام والحرية لمحمّد الشّرفي
رابطة العقلانيّين العرب ودار بترا، 2007


الهوامش :

1] -طبق هذا القرار تدريجيا ولم يصبح ساري المفعول كليا إلا سنة 1974.
- S.A.A. Abou Sahlieh, Non musulmans en pays d’islam, Fribourg, 1979.[2]