Ceci est le résumé d’un article de Patrice van Eersel pour la revue: Nouvelles Clés.
Je suis consciente de mes faiblesses, mais aussi de mes possibilités de perfectionnement. Ce blog est mon pavillon d'être, mon adjuvent qui me fait supporter ma condition de femme!
mardi 24 novembre 2009
Plasticité neuronale
Ceci est le résumé d’un article de Patrice van Eersel pour la revue: Nouvelles Clés.
On a aujourd’hui la preuve que quasiment n’importe quelle zone du cerveau est modelable, au prix d’efforts puissants mais accessibles, et que les zones corticales « spécialisées » dans telle ou telle fonction sensorielle (toucher, vision, audition…) ou motrice (commandant nos centaines de muscles…) peuvent se remplacer les unes les autres.
La « triple plasticité du système nerveux » : sous l’influence d’émotions, d’images, de pensées, d’actions diverses, peuvent se produire plusieurs phénomènes :
1. vos neurones peuvent se développer (jusqu’à décupler leur taille) et multiplier leurs synapses (ou au contraire se ratatiner si vous ne faites rien) ;
2. vos réseaux de neurones peuvent s’adapter à des nouvelles missions, jusqu’à remplacer un sens par un autre (la vue par le toucher, par exemple) ;
3. enfin, l’ensemble de votre cerveau peut entièrement se réorganiser, par exemple à la suite d’un accident.
Tout commence vraiment en 1959, le jour où Pedro Bach-y-Rita, vieux poète et érudit catalan émigré aux États-Unis, se retrouve paralysé par un accident vasculaire cérébral (AVC). Le pronostic des spécialistes est rapide : rien à faire, il sera hémiplégique à vie et ses jours sont comptés.
Paul Bach-y-Rita va inventer une machine incroyable : un fauteuil qui, par transformation d’images en impulsions électriques, permettra à des aveugles de voir par la peau !
Désormais, les neurologues décrivent les « zones » de notre cerveau comme des « processus plastiques interconnectés », susceptibles de traiter des informations d’une diversité insoupçonnée.
La tendance « localiste » a des fondements puissants. Nos réflexes les plus archaïques dépendent incontestablement de notre moelle épinière et de notre bulbe, et nos pulsions vitales de petites structures enfouies au centre de notre crâne, familièrement regroupées sous le terme de « cerveau reptilien ». Quant à notre énorme néocortex, qui enveloppe le tout, il est clair que, sans lui, nous n’aurions aucune des capacités humaines, réflexion, langage, discernement…
· ne jamais cesser d’apprendre, régulièrement, toute sa vie, des choses nouvelles, dans des disciplines nouvelles, de façons nouvelles ;
· se méfier des la pollution chimique… sonore ;
· ne pas se décourager devant la lenteur de la rééducation, qui avance par paliers ;
· comprendre que les médicaments neurochimiques peuvent aider, mais ne remplacent pas l’exercice ;
· éviter la tension, le diabète, le cholestérol ou le tabac, qui sont les ennemis de la plasticité neuronale ;
· aimer les aliments anti-oxydants (fruits, légumes, poissons), l’activité physique, le calme, la gentillesse, le rire et l’empathie, qui favorisent la plasticité.
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